Lundi 14 novembre 2011
Nouvelle journée à Florence, nouveau quartier. Aujourd’hui nous traversons toute la ville depuis l’Oltrarno pour rejoindre le quartier de San Lorenzo, plus au nord du Duomo. On commence par l’Oltrarno et le Ponte Vecchio (article plus tard), puis le petit marché touristique de la loggia del Mercato Nuovo pour arriver sur la Piazza della Repubblica. Autrefois coeur de la ville, quatier pittoresque où se tenait le marché, depuis 1900, le marché à disparu au profit des cafés littéraires : grande place, bordée d’arcades, de cafés, de magasins où l’on peut admirer le va et vient des Florentins qui vont travailler, le ballet des promeneurs et aussi les revendications des syndicaux (si si on est tombé dans sur une manifestation ce jour là). Un beau manège ancien occupe un coin de la place.
Nous poursuivons notre route jusqu’au Duomo où, cette fois, nous ne nous attardons pas, pour rejoindre le quartier San Lorenzo. C’est Brunelleschi, architecte de la coupole du Duomo, qui initia la construction de l’Eglise San Lorenzo. Malgré sa façade inachevée, elle possède un charme certain. On aime s’assoir sur ses marches pour lire un livre ou discuter entre amis. On jète un oeil dans la cour de la bibliothèque Laurenziana. Tout autour de l’église, les étals du marché vendent sacs et autres produits en cuir qui ont fait la réputation de Florence (et des articles touristiques aussi).
Après San Lorenzo, nous contournons l’église et son marché pour rejoindre le Mercato Nuovo, coeur de la vie quotidienne, grande halle de métal et de verre où s’est installé le marché : produits frais, charcuterie, vin, fleurs, produits typiquement italiens … Nous déambulons dans les allées, scrutant les étals, admirant les couleurs, regardant les va-et-vient de la foule. Cela nous met l’eau à la bouche. Ca tombe bien, il y a des petits restaurants dans les halles même. On en choisit un, qui ne paye pas de mine, Porky’s, on s’installe à la bonne franquette sur l’une des longues tables, un chauffage d’appoint à nos pieds (il faut dire que malgré le soleil extérieur, il fait plus que frais dans les halles). On déchiffre la carte et on commande : des tripes à la Florentine pour Jérôme et un plat de pâtes pour moi, un dessert, 2 bières, 2 cafés, une vingtaine d’euros. On a bien mangé !!
Laisser un commentaire