Vendredi 1er novembre 2013 – Le voyage
Ca y est ! 2 ans qu’on l’attend, 6 mois que nous avons les billets, l’heure du grand voyage vers la Nouvelle Calédonie à sonner.
La veille, en sortant du bureau, nous avons fait la route vers Francfort où nous avons dormi à l’hôtel à proximité de l’aéroport. Après une bonne nuit et un petit déjeuner copieux, nous arrivons à l’aéroport, très excités. Voiture garée au parking du Terminal 2 (pensez à réserver à l’avance via le net, le coût du parking est bien moins important ainsi). Bagages enregistrés sans problèmes (avec 2 x 23 kg de bagages autorisés par personne, même en ramenant des commandes pour la cousine, on est large !!! ). Contrôles de sécurité OK. Commence alors la longue attente du premier vol. Comme d’habitude, on fait le tour des boutiques en duty-free (c’est toujours la même chose) et on se boit un café.
11h00, on embarque dans notre premier vol pour Helsinki (vol Finnair). Rien à dire, le vol dure 2h30, il n’y a ni collation ni écran, mais pour cette durée, ça suffit. L’espace au niveau du siège est assez confortable, on est surpris, pourvu que les autres vols soient du même acabit.
15h20 (heure finlandaise), arrivée à Helsinki, 2 heure de transit. On se dirige vers la nouvelle porte d’embarquement en repassant les contrôles (tiens, ils sont un peu plus strict en Finlande). Re tour des boutiques en Duty Free (tiens, au moins, il y a des boutiques de marques finlandaises, avec de jolis design, c’est chouette). Re Café.
17h : 15 min après notre arrivée devant la porte d’embarquement (tiens, c’est bizarre, ça devrait déjà avoir commencé), mouvement massif de foule (ah, notre vol a changé de porte, hum, c’est bizarre). Forcément, on traverse tout l’aéroport pour rejoindre la nouvelle porte. On attend, encore et encore, sans trop d’infos. 18h, on embarque enfin. On décollera avec plus d’une heure de retard. Sachant qu’à Tokyo, on n’a moins de 2 h pour changer d’avion et de terminal, c’est mal engagé (réponse du personnel Finnair : on ne peut pas vous garantir la liaison, on mettra tout en oeuvre à l’arrivée pour le transfert, en cas de problème, Finnair se charge de vous recaser sur un vol suivant).
C’est le premier long vol du voyage, un peu plus de 9h. Le vol est confortable, on n’est pas à l’étroit, c’est appréciable. L’excitation est toujours là, impossible de somnoler. On regarde les films sur l’écran individuel (belle sélection récente), on mange (un diner + un petit déjeuner, plus que correct), on lit un peu. Finalement, ça passe assez vite.
11h (heure japonaise) : on débarque à Tokyo avec un peu moins d’1h de retard. Reste une heure pour changer de terminal, repasser les contrôles et les douanes. Mouais, c’est pas gagné. Mais c’est là qu’intervient l’organisation japonaise : une hôtesse nous cueille juste à la sortie de l’avion, nous guide dans le dédale des couloirs de l’aéroport de Tokyo, nous fait passer les contrôles rapidement et nous jette dans la navette qui relie les 2 terminaux. De l’autre côté, une 2ème hôtesse nous guide vers la porte d’embarquement, à laquelle nous arrivons avec presque 30 min d’avance. Royal. Le temps de se rafraichir et de se dégourdir les jambes et hop, midi, on embarque sur le dernier vol Air Calin pour Nouméa. Bon, on était pas en retard, on est resté bloqué 1h avant de décoller pour cause d’un nombre de bagages erronés !
C’est reparti pour 9h de vol supplémentaires au même rythme : films, repas, bouquins, et même qq heures à somnoler. L’avion Air Calin est aussi confortable que celui de Finnair. C’est donc après 27h de voyage que nous atterrissons enfin à La Tontouta, l’aéroport de Nouméa. Il est 23h30. Sur le tarmac, la différence de température se fait déjà sentir ! on est content de se détendre les jambes, on aperçoit Léa depuis la passerelle qui nous attend. Il faudra 1h de plus pour récupérer les bagages et passer les contrôles douaniers et phytosanitaires (attention il sont pénibles avec les produits alimentaires, aucune importation tolérée, évitez d’amener saucisson, foie gras ou autre !).
Finalement, super content de retrouver Léa, la discussion entamée dans la voiture qui nous ramène vers Nouméa où nous allons passer quelques jours se poursuit à la maison. Dodo à 2h du matin.
Dimanche 2 novembre 2013 – Dumbéa
Réveil à 10h en pleine forme, le décalage horaire ne semble pas devoir nous poser trop de problème. Une douche pour se réveiller, un petit déjeuner tardif, et l’après midi s’organise : ce sera baignade à la rivière Dumbea, à 30 min de route de Nouméa. Enfin notre premier aperçu des paysages calédoniens : la mer, turquoise comme on s’y attend, les palmiers, les montagnes au loin (la Nouvelle Calédonie est loin d’être plate, la Chaîne la traverse sur toute sa longueur), et surtout le soleil et la chaleur bienvenue (il faisait moins de 10° quand nous avons quitté la France) ! On se rapproche des Monts Koghis et de Dumbea. La rivière Dumbea est encaissé dans la montagne, les Nouméens viennent y chercher la fraîcheur. Léa remonte la longue piste rouge qui suit la rivière pour s’éloigner des premiers baigneurs. On croise moults 4×4 (la Nouvelle Calédonie est le pays du 4×4, une vraie institution !), avec la sono à fond, les familles qui pique-niquent et les enfants qui se baignent. Au bout presque plus personne. On continue à pied le long de la rivière, petit passage à gué pour traverser et on trouve un coin sans personne pour se poser. L’eau est fraîche, les pierres moussues au fond de la rivière glissantes, les petits poissons viennent tourner autour de vos pieds, la montagne semble nous protéger. Un endroit parfait pour commencer ce séjour calédonien et se détendre. Enfin …
Retour par le même chemin (quoique le gué m’a semblé plus compliqué à traverser, il y avait plus de courant !)
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