El juego de pelota. Le jeu de balle principal de Chichen Itza est aussi le plus grand du monde maya : 168 m de long, 37 m de large. Malgré ses giganesques dimensions, il est semblable aux autres jeux de balles : Double T, de hauts murs de chaque côté. Dans chacun d’eux, un anneau. Ici, ils sont à 8m de haut. Le jeu consistait à faire passer la balle en caoutchouc dans ces anneaux en ne la touchant que de la hanche, de l’avant bras ou d’une batte. Le poids, la dureté, la taille de la balle et celle de l’anneau rendait la chose improbable. Et encore plus dans le grand jeu de balle de Chichen Itza. Ce qui en faisait plutôt un lieu de parade et de cérémonie, les 12 autres terrains du site servant plus vraisemblablement au "jeu". Enfin , si on peut appeler cela un jeu. Il symbolisait le combat cosmique, la course du soleil tout au long de la journée. Les joueurs pouvaient être des prisonniers mais aussi des membres de la famille royale. Et l’issue du jeu en était toujours fatale : le sacrifice. Mais jouer était un honneur … Au passage, remarquez les bas-reliefs sur les murs sous les anneaux qui représente cette cérémonie sacrificielle.
En sortant du jeu de balles, arrêt devant le Tzompantli. Peut être le lieu le plus macabre de Chichen Itza. Sur le mur, sont gravés des centaines de crânes, et sur l’escalier central, des guerriers, des têtes coupées et des aigles. C’est sur ce mur que les mayas plantaient les têtes de leurs ennemis sacrifiés, sur un pique.
11h45 : il fait une chaleur à tomber. Une pause rafraichissante sur les bords du cenote sacré nous semble bien méritée. Le cenote de los sacrificios est profond de 20m et mesure 60m de diamètre. On y retrouva des corps, des crânes, des objets de sacrifice.
12h00 : la visite du site n’est pas finie, mais nous n’en pouvons plus. La chaleur, le décalage horaire, la fatigue du voyage nous exténuent. Un peu de courage nous permet tout de même d’admirer le Templo de los Guerreros avant de partir. Un autre pyramide, plus petite, au sommet duquel on trouve un temple, un portique d’une vingtaine de piliers, et la statue de Chac Mool. Cette dernière servait de récipient au sang et aux organes prélevés lors des sacrifices.
Accolé au temple des guerriers, se trouve le groupe des milles colonnes.Une succession de piliers, délimitant une place centrale et quelques salles. On passera rapidement devant sans s’y attarder. Dommage mais nous n’en pouvons plus.
Il y a maintenant beaucoup de monde sur le site, il est presque 12h30, après un dernier coup d’oeil aux merveilles du site, nous partons en laissant l’endroit aux touristes toujours plus nombreux. Pas très loin : le restaurant du site nous acceuille sous ses ventilateurs bienvaillants. De l’eau bien fraîche, un premier repas pas vraiment typique et 2 h plus tard, nous revoilà prêts à partir à la rencontre d’autres merveilles.
Impressions
Chichen Itza est impressionnant, gigantesque, grandiose. C’est un site à visiter. Mais pourtant, il lui manque quelque chose. Une âme. La magie que l’on rencontrera sur d’autres sites, plus petits. Trop grand, trop de monde, trop de bruits, trop d’anachronisme entre le monde actuel et le monde maya. Difficile de se projeter dans le passé et d’imaginer le monde maya tel qu’il fut peut être, dans le gigantisme du lieu. A voir pour la leçon d’histoire, mais pour la magie et l’imagination, il vaut mieux préférer des sites plus "confidentiels", moins fréquentés.
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