Mercredi 4 mai 2011
Rethymnon
Réveil à 9h00, petit-déjeuner et récupération de la voiture chez Europcar. Une polo rouge pétant, 1.4, en parfait état. Nous mettons aussitôt notre GPS en route et partons à la découverte de l’île (GPS Tomtom, équipé de la dernière carte de Grèce – non présente dans la carte d’Europe Occidentale que nous possédions. A priori, carte assez à jour et GPS efficace, malgré qq anecdotes que je raconterais plus tard 😉 ). Premier arrêt à Panormo, le village le plus proche, histoire de s’approprier et la voiture et la conduite crétoise, réputée difficile. Panormo est un minuscule port de pêche, sans rien de particulier. Nous décidons donc de repartir aussitôt direction Réthymnon, la capitale du département du même nom, au nord de l’île.
Réthymnon est à une trentaine de kilomètres de notre hôtel, soit environ 20min par la route principale. Nous découvrons les joies de la conduite crètoise, Jérôme s’habitue très vite. La bande d’arrêt d’urgence se transforme en 2ème ou 3ème voie, permettant ainsi de doubler facilement, les plus lents ayant pour réflexe de se pousser sur le côté pour laisser passer les plus rapides. Les radars sont nombreux, mais très peu semblent être réellement dans un état de fonctionnement correct. La circulation est fluide, comme nous le constaterons toute la semaine (peut être est-ce moins le cas à la haute saison touristique). Par contre, dès l’arrivée sur Rethymnon, le trafic s’intensifie brutalement, il y a des voitures dans tous les sens, là règle semblant être plus ou moins la même qu’en Italie : c’est le premier qui s’engage qui gagne. Le centre ville est saturé, impossible d’y trouver une place, nous nous éloignons un peu et finissons par trouver une place au pied de la forteresse (il semble y en avoir fréquemment, sinon, il y a aussi souvent des places disponibles sur le port). Il est 11h, et puisque nous sommes à ses pieds, nous décidons de commencer par la visite de la forteresse. Nous longeons la forteresse en direction du port, à la recherche du chemin d’accès. Le soleil cogne déjà fort, la mer à nos pieds est cristalline. Et nous avons une belle vue sur les remparts de la forteresse.
Chemin d’accès trouvé, entrée payée (4€ par personne), et nous voilà à l’intérieur de la fortezza. Comme de nombreux ouvrages crétois, celle-ci fut bâtie par les Vénitiens au XVIème siècle. L’enceinte extérieure est composée de 4 bastions et de 3 saillies. A l’intérieur, subsistent quelques bâtiments publics de l’époque. Mais, il y a surtout une grande esplanade et de nombreux espaces « vides ». La petite ville qui s’était construit à l’intérieur de la citadelle, après l’abandon de sa fonction initiale, a été démolie à partir des années 1960. Il ne reste donc que quelques bâtiments, dont l’artillerie, la mosquée du Sultan Ibrahim Han (construite par les Turcs après la prise de la ville en 1646) et sa coupole hémisphérique, les magasins.
Mais surtout, il y a la vue, sur la ville d’une part, et sur la mer d’autre part.
Il est 13h quand nous sortons de la forteresse. Nous décidons de déjeuner tout de suite au restaurant qui est juste à côté de la forteresse. Il y a très peu de monde, nous déjeunons en terrasse avec vue sur la ville. Puis nous repartons visiter la ville proprement dite. Dans le centre, il y a beaucoup de monde, beaucoup de touristes, les échoppes de souvenirs se succèdent, ça se bouscule dans les rues, il y a de la vie ici. Dès que l’on s’éloigne un peu, on retrouve le calme des villes méditerrannéennes, avec ici, un petit côté très italien, lié aux origines vénitiennes de la ville.
Nous terminons notre promenade sur le port vénitien. Celui-ci se profile au loin dès qu’une ruelle débouche sur la front de mer et l’on aperçoit au loin le phare qui ouvre la porte du port aux bateaux de plaisance qui viennent s’abriter dans ses eaux tranquilles. Tout le port est bordé de restaurants, et bien qu’il soit 15h et que vous ayez déjà dit non à leurs voisins, les serveurs vous accostent inlassablement pour vous proposer une table, dans toutes les langues du monde.
Nous quittons le port et contournons de nouveau la forteresse pour retrouver notre voiture. Nous laissons l’effervescence de Réthymnon pour rejoindre un lieu de quiétude et de calme : le monastère d’Arkadi.
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