Jour 4 – De Agios Pavlos à Moni Preveli

De Agios Pavlos à Moni Preveli – Un trajet mouvementé

Et voilà, le retour du GPS fou ! Petite histoire rigolote a posteriori, mais sur le moment, on a moins ri ! comme la veille, le GPS nous fait d’abord emprunter une petite route entre Agios Pavlos et Moni Preveli. Petite route qui se transforme finalement en chemin de terre. Et comme la veille, mon super pilote tient à aller jusqu’au bout. Sauf que ce chemin-ci, qui ne permet toujours pas de croiser un autre véhicule, monte à flanc de montagne : ça grimpe, ça n’arrête pas de grimper ! D’un côté, il y a la roche, de l’autre, le vide ! les pierres roulent sous les pneus de la voiture, rien ne sécurise la route. Il y a des ornières, des bosses, des passages difficiles … J’ai peur ! et on continue comme ça une demi-heure. Et là, une barrière coupe le chemin, on l’ouvre, on traverse, on referme et on avance. Le chemin s’éloigne du bord de la montagne, il s’enfonce dans le pré, au milieu des moutons, se poursuit encore 200m pour finalement s’arrêter au milieu de nulle part ! Tout ça pour ça … Demi-tour difficile et on repart en sens inverse. Sauf que la descente semble encore plus dangereuse ! On retrouvera finalement la route, là où on l’avait abandonné près d’une heure plus tôt ! Sans casse… Ouf ! Mais à partir de ce moment-là, dès que le GPS cherchera à nous entrainer sur une piste en terre, on continuera notre route ! Seul point positif de cette mésaventure, une vue magnifique (quand on surmonte sa peur et qu’on parvient à ouvrir les yeux) et quelques photos, que les autres touristes n’auront a priori pas !

Sur la piste entre Agios Pavlos et Moni Preveli Sur la piste entre Agios Pavlos et Moni PreveliSur la piste entre Agios Pavlos et Moni Preveli

Moni Preveli

Finalement, on arrive à bon port. La route se termine à Moni Preveli, monastère perdu en bordure de la mer de Libye. Rien aux alentours. Toujours ce sentiment de calme, de paix. Toujours le vent et un peu de fraicheur. On se gare sur un parking quasi-désert, on se change pour respecter les règles de décence. Et on commence la visite du monastère.

On commence par le musée.  On y apprend que le monastère, comme à Moni Arkadi,  fut un haut lieu de la résistance crétoise, d’abord face aux Turcs, et pendant la 2ème guerre mondiale, face aux Allemands. Les prêtres y cachèrent des soldats alliés, leur permettant de rejoindre la zone libre. Une fontaine, à l’entrée du site, leur est dédiée. Ensuite, on se promène entre des bâtiments blancs, comme on se promènerait dans un village de l’île. A la différence qu’ici, il n’y a aucun bruit, aucune animation. Juste le silence et cette impression de contemplation. Les prêtres se font discrets, on ne les aperçoit pas.

Et puis, au bout de la terrasse :  ouah ! quelle vue ! le monastère surplombe la mer et nous offre un panorama exceptionnel. C’est beau, et rien que ça mérite le détour vers Moni Preveli.

Moni PreveliMoni PreveliMoni PreveliMoni PreveliMoni PreveliMoni Preveli

Palm Beach

Nous quittons le monastère pile quand un bus de jeunes scolaires arrivent. Il était temps ! dans 5 minutes, le site sera sans doute moins calme ! on reprend la voiture pour trouver l’accès du chemin qui descend sur la plage de Palm Beach, juste sous Moni Preveli. Le chemin bien aménagé descend assez rapidement, avec en point de mire permanent une vision d’un camaïeu de bleus époustouflant, celui de la mer de Libye. Peu à peu, Palm Beach se dévoile : une rivière aux eaux vertes bordées de palmiers vient se jeter dans le bleu de la mer, et entre les deux une bande de sable gris beige. La dernière partie du chemin se transforme en escalier plutôt raide et plutôt glissant. Si une barrière vous barre le passage, poussez-là et refermez-là bien derrière vous, c’est pour bloquer le passage des animaux, a priori. Le chemin se termine sur la plage, pas très grande, avec d’un côté la mer, de l’autre la rivière et dans les 2 cas, une eau très transparente. Derrière, les falaises ocres creusées par la rivière, et devant l’infinité de la mer.

Descente vers Palm BeachDescente vers Palm BeachDescente vers Palm BeachPalm Beach

Nous décidons de remonter le cours de la rivière, on se croirait au bord d’un oued au Maroc ou en Tunisie, surtout avec les palmiers qui bordent la rivière. Malheureusement, la palmeraie est légèrement clairsemée, un incendie en ayant détruit une partie, comme nous le laissent deviner les arbres noircis. Mais la végétation reprend le dessus.

Palm BeachPalm BeachPalm BeachPalm Beach

Retour sur la plage, on s’offre une boisson fraiche et une part de tarte au seul bar de la plage avant de tenter le plongeon dans une eau encore assez fraîche (ce n’est que le début de la saison).

Baignade à Palm Beach

Une petite heure à profiter du soleil et d’une douce chaleur et puis il faut repartir. La remontée vers la voiture n’est pas facile, le chemin est raide, ça tire un peu dans les jambes, mais rien d’insurmontable et cette plage atypique vaut bien cette petite peine. Retour à l’hôtel en fin de soirée, on croise de nouveau des chèvres le long de la route.

Entre Moni Preveli et RethymnonEntre Moni Preveli et Rethymnon

Et comme aujourd’hui, ce sont nos 10 ans de mariage, on va fêter ça dignement !


Commentaires

2 réponses à “Jour 4 – De Agios Pavlos à Moni Preveli”

  1. Nous avons eu le même problème pour aller à Myrthios ! Et le GPS ne nous avait pas demande si on voulait éviter les routes non revêtues : on est en Jimmy, j’imagine si on était en Aygo… On a abandonné Myrthios et on a repris le bitume vers Plakias… et on est passé par Myrthios !
    Depuis adieu le Tomtom fou et vive le Garmin, austère mais fiable.

    1. c’est vrai que c’est pénible. Par contre, à part en Crète, jamais eu de pb avec Tomtom 😀

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