Après l’Alta Rocca, le plateau du Coscione, Bonifacio, le Sud de la Corse n’a toujours pas fini de nous étonner. Ce jour-là, nous avions rendez-vous dans une petite auberge de Monacia D’Aullène, chez Alex, très chaudement recommandé par nos hôtes du camping comme « authentique ». Alors, nous profitons de la sortie pour découvrir les environs : Monacia d’Aullène d’abord, et ensuite, un nouveau coup de coeur, les Bruzzis.
A la découverte de Monacia d’Aullène
Avant notre déjeuner, nous avons donc décidé d’emprunter le sentier du patrimoine de Monacia d’Aullène qui nous fait remonter le temps : la vie agricole des siècles passés et surtout les orii, sorte d’habitat troglodytique utilisé dès le mésolithique. Le sentier sillone dans le maquis corse, entre les oliviers et offre de jolies vues sur les environs. La promenade est facile, ludique, parfaite même avec des jeunes enfants. Le parcours et les infos sont, comme souvent, disponible sur Visorando.
Après cette jolie randonnée, nous avons donc déjeuner chez Alex. Repas sur la terrasse à l’ombre de la tonnelle. Déjeuner surprenant et mémorable. Nous avons certes bien mangé, mais le clou de l’endroit, est Alex, le propriétaire, personnage haut en couleurs et conteur formidable. Il nous a régalé de ses anecdotes corses pendant tout le repas. C’est un déjeuner que nous ne sommes pas prêts d’oublier.
Les Bruzzis
Après ce déjeuner fantastique, il est temps pour une balade digestive. Nous prenons la direction du sud : le sentier des Bruzzis. Quelques lignes dans mon guide de voyage, parlant d’un sentier et d’un environnement préservé suffisent à m’intriguer. Je trouve l’itinéraire sur Visorando et c’est parti.
Le sentier s’élève d’abord en traversant le maquis, ca sent tellement bon en cet fin d’été. je remplis mes poumons de toutes ces odeurs végétales. On longe des blocs géants de granite rose, on pourrait presque se croire en Bretagne, le long de la côte de granite rose. Mais le maquis, la douceur de l’air et le bleu méditerranéen de la mer nous ramène tout de suite en Corse.
Peu à peu, le sentier descend vers la mer. Nous longeons la côte, le sentier s’efface un peu dans le maquis. Nous arrivons sur une première plage. Je suis fascinée par toutes ses couleurs, de bleus, de verts et de beige. Et ce panorama …
Le sentier suit ensuite le littoral. Toute la diversité des Bruzzis se révèle peu à peu. Alternance de terres, roches et végétation basse, et de mers, plages et eaux turquoises.
Et le petit bijou découvert sur la fin du parcours avant la remontée dans les terres : une plage de sable fin, protégée des courants, une mer limpide et turquoise qui n’a rien à envier aux mers caribéennes. Quelques rochers dispersés dans l’eau. Mon petit paradis. Les pieds dans l’eau, les fesses sur le sable chaud, j’y serai bien resté quelques heures. Même Ice, ce chien qui n’aime pas l’eau, fait trempette tranquillement. Mais en septembre, la nuit tombe vite, et il est bientôt temps de rentrer.
Au retour, une dernière vue alors que le soleil descend à l’horizon. Les Bruzzis sont un nouveau coup de coeur en Corse du Sud. Cette île n’a décidément pas fini de nous surprendre. Une semaine sera bien trop courte pour ne voir ne serait-ce qu’un fragment de ces beautés.
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