12 mai 2014 – Moneglia
Nous sommes arrivés la veille, après notre petite visite au Lac de Côme. Notre appartement Airbnb est situé tout en haut de Moneglia, tellement bien caché que nous l’avons cherché un moment. Mais ça vaut le coup, la vue depuis la terrasse sur Moneglia, les collines et la mer au loin est géniale. Nous sommes bien tranquilles dans notre coin…
Pour ce premier jour dans la région, nous choisissons de visiter la célèbre Portofino. Mais avant une petite étape à Moneglia, notre port d’attache pour 3 jours. Moneglia est idéalement située entre Gênes et Portofino d’un côté et les villages des Cinque Terre de l’autre. La présence d’une gare reliant toutes ses villes est un avantage pour pouvoir rayonner dans la région (surtout que se garer dans les Cinque Terre est plus que complexe, voire impossible). En plus, à Moneglia, il y a une plage et la mer. Pour un plus long séjour, ça peut être sympa. Par contre, pour arriver à Moneglia, il faut emprunter une succession de tunnels, assez long, très étroits, où on ne circule qu’à sens unique. Donc attention aux horaires des feux tricolores qui régulent l’accès dans un sens ou dans l’autre.
On va se promener un peu au hasard des ruelles. C’est tranquille, on croise quelques églises, un château et plein de restaurants. On décidera d’ailleurs de déjeuner dans l’un d’eux. Des lasagnes à la Genovese (donc au pesto), plutôt pas mal.
Portofino
1 petite heure de route sépare Moneglia de Portofino. Une fois quittée l’autoroute, nous traversons la très balnéaire et la très abîmée Rapallo (urbanisation galopante digne de notre Côte d’Azur) puis la mignonne Santa Margherita di Ligure. Et enfin, nichée tout au bout de son promontoire, Portofino se dévoile. Se garer n’est pas simple, on choisira la facilité du parking souterrain communal qui te coute un bras …
Et Portofino alors ? et bien, Portofino est vraiment minuscule, un tout petit village de pêcheur qui se love sur les 2 rives autour de son port. Sauf que les bateaux de pêcheurs, il faut les chercher, relégués tout au fond du port, remplacés par de luxueux yacht immenses qui gâchent toute la vue. Allez, j’exagère un peu, il y a quand même quelques barques, de jolis voiliers, des embarcations traditionnelles et pas mal de vedettes. Vedettes comme les bateaux, mais aussi comme les stars. Au moment, où nous arrivions, quelques personnes sont descendues de l’un des ces yachts gigantesques, mitraillées par une horde de photographes. Ne me demandez pas de qui il s’agissait, je n’ai reconnu personne.
Bref, Portofino attire des gens riches, et toute la pléïade de touristes qui va avec. Et des touristes, il y en a beaucoup. Des personnes agées, des scolaires arrivés par bus entiers et déversés là pour quelques heures, des promeneurs, mais aussi les passagers de bateaux de croisière. Quand nous sommes arrivés vers 15h, il y avait foule sur le minuscule port. Nous avons donc décidé rapidement de prendre de l’altitude direction le Castello Brown et le phare. Avec une vue imprenable, mille fois photographiée, mais toujours surprenante sur Portofino. Nous redescendons vers 16h30, Portofino s’est miraculeusement vidée de ses touristes, il ne reste plus que ceux qui logent là et quelques vacanciers comme nous. Je vous conseille vivement de venir à Portofino en fin d’après-midi, vous ne pourrez que mieux profiter du village et tomber amoureux des lieux. Ce fut mon cas. Portofino s’apprécie dans le calme, en regardant les bateaux se balancer mollement au rythme des vagues ou en prenant un verre de vin local à la terrasse de l’un des cafés du port. Ce que nous avons bien entendu fait, 2 verres de vin accompagnés de quelques tartines, olives et chips, quoi de mieux pour terminer une belle journée ?
Attention, beaucoup de photos dans la suite, Portofino est très photogénique.
Retour à Moneglia, où nous constatons un phénomène étrange : des milliers de lucioles illuminent la nuit dans les collines de Moneglia. C’est magique (et un vrai défi à capturer en photo …)
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