Jeudi 14 novembre 2013 – Hienghène
Réveil matinal au camping. Le temps est frais et couvert, la journée ne s’annonce pas des plus belles. On remballe la tente et le reste du matériel et en route pour les paysages sauvages de la côte Est. Mais avant ça, petite balade facile au pied des falaises de Lindéralique. La promenade commence au camping du billet de 500 (accès payant à la tribu, 500 CFP). On démarre sur la célèbre plage du billet de 500, celle , donc, qui figure sur le billet du même montant. La falaise de calcaire noir s’avance sur la mer. De gros nuages noirs s’amoncellent et la pluie s’invite à la fête. Nous nous réfugions régulièrement à l’abri des palmiers et arbres qui bordent la plage. Le soleil pointe entre les nuages, les averses alternent avec les éclaircies. Au bout de la plage, retour par la petite route qui traverse cocoteraies, jardins, … Juste au pied des célèbres falaises noires. Impressionnantes.
Ensuite direction la côte au Nord de Hienghène. Nouveaux arrêts le long de la côte, sur les aires de repos, avec vue sur la célèbre poule, le sphinx et la baie de Hienghène. Les photos ci-dessous ont été prises au belvédère le même jour, mais plus tard, lors du retour, alors que le soleil avait fait son apparition définitive.
Après avoir traversé le pont de Hienghène avec une jolie vue sur l’embouchure du fleuve, la route se poursuit au pied des falaises. La côte a un petit air d’Irlande avec les nuages qui s’accrochent au sommet des falaises, le vent et la mer un peu agitée, et cette lumière si particulière. C’est superbe.
La route se termine en cul de sac, au bord d’une rivière immense, la Ouaïème. Pour traverser, il faut emprunter le dernier bac de Nouvelle Calédonie (le bac de la Ouaïème, gratuit). La voiture embarque sur un bateau à moteur, nous sommes les seuls à effectuer la traversée et nous avons tout loisir de contempler le paysage magnifique qui s’offre à nous. On est vraiment dans un autre monde, à l’autre bout du monde.
Nous débarquons et poursuivons la route qui s’élève et nous offre un superbe point de vue sur la Ouaïème et son embouchure. C’est la que débute la corniche calédonienne et ses cascades, une zone encore sauvage.
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