Maré – Les terrasses de Shabadran

Samedi 9 novembre 2013 – Maré – Shabadran

Réveil aux aurores aujourd’hui encore. La nuit a de toutes façons été courte et froide, très froide, la faute à l’absence de couverture et au courant d’air froid qui me tombait sur le dos par l’ouverture cachée. Notre hôtesse nous a préparé un petit déjeuner à base de pain, confiture, beurre de cacahuète et café sur la grande table commune. Les yeux sont collés mais la perspective d’une superbe randonnée nous motive. La randonnée est paraît il assez difficile, espérons que je m’en sorte correctement avec mes courbatures et ma cuisse abîmée…

6h, nous sommes au point de rendez vous, où la navette doit nous récupérer. 6h30, pas de navette, 6h45 toujours rien. On découvre la ponctualité toute relative des maréens. Et dire que nous aurions pu dormir une heure de plus ! 7 h, une voiture s’arrête, la navette est en panne, c’est elle qui va donc nous emmener à destination. Euh ?!?!? une 207 pour 12 personnes ?!?!? ça va être compliqué ! Il y aura donc plusieurs transferts. A 7h30, nous sommes donc tous réunis à Roh, où nous attendons une bus qui doit nous amener jusqu’à la tribu d’où part la randonnée. A 8h, nous y sommes enfin. Enfin presque ! La randonnée commence normalement par une marche dans la cocoteraie, en bord de mer, sur quelques 4km. Normalement, la traversée de la cocoteraie se fait en 4×4, mais comme il y a un seul 4×4 pour faire le transfert (4×4 pickup, on s’entasse dans la caisse), nous commençons le voyage à pied. C’est plutôt sympa, on longe la mer puis on pénètre dans la cocoteraie. Au 3ème voyage du 4×4 (soit à mi-chemin de la cocoteraie), nous embarquons enfin tous dans la caisse, une dizaine de personnes entassées debout, c’est sportif. Il y a beaucoup de secousses, et surtout il faut éviter les branches basses des cocotiers et autres arbres qui vous cinglent le visage et les bras. Des casquettes et des lunettes volent, il faut une certaine synchronisation dans les mouvements du groupe, c’est finalement assez drôle !

 Shabadran - MaréShabadran - Maré

Nous débarquons à la sortie de la cocoteraie, là où le chemin chaotique s’arrête. Nous continuons à pied. On comprend immédiatement la nécessité d’avoir de bonnes chaussures de marche et de, surtout, éviter les claquettes. Une grosse partie de la randonnée se passe en bord de falaise corallienne, des pierres noires, aiguisées et tranchantes, pointues. La marche nécessite une bonne dose d’équilibre. Quand on me connait, on peut imaginer que c’était assez difficile pour moi ! mais avec un peu de concentration, je m’en suis bien sortie, sans chute ni à l’aller ni au retour … A part la marche un peu délicate, une seule vraie difficulté (en tous cas pour moi), au début de la randonnée, l’escalade d’un mur de 3 m de haut dans la forêt pour atteindre le sentier supérieur. Pas facile quand on a le vertige et 2 mains gauches / 2 pieds gauches comme moi (et c’est encore pire au retour lorsqu’il faut la descendre). Mais avec l’aide de notre super guide et de mes compagnons de randonnées, la difficulté a été surmontée. Le reste est une balade de 2H moyennement difficile qui offre des paysages magnifiques sur la côte à falaises de Maré et traversent la forêt, les cocoteraies et des zones à découvert.

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Quelques poses photos / ravitaillement permettent de reprendre son souffle, il commence à faire très chaud, un grand soleil et un magnifique ciel bleu nous accompagnent.  Les bouteilles d’eau descendent très vite (n’hésitez pas à prévoir suffisamment pour l’aller ET le retour). Nos guides sont super sympa, nous discutons avec eux de la vie en tribu, de Maré, … Au 2/3 de la randonnée, ils nous offrent une pause bienvenue dans l’une des cocoteraies du parcours avec dégustation de coco fraîche à la clé (a priori, les autres groupes partis avant ou après nous ce jour là, n’y ont pas eu droit ! Alors merci Célestin !). L’eau de coco, en plus d’avoir très bon goût, est très fraîche et désaltérante, ça fait du bien et puis nous goûtons la chair de la noix de coco, qui, fraîche, a un goût et une texture très différente de celle à laquelle nous somme habitué en métropole (coco sèche).

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Au terme de 2h et quelques de randonnée, le but se dessine enfin. Une première plage, assez grande et déserte, apparaît. Quelques grosses patates de corail sortent de l’eau, la barrière de corail est juste là, à quelques dizaines de mètres. D’un côté, de grosses vagues viennent s’écraser sur la barrière, de l’autre, l’eau calme et cristalline aux reflets turquoises. Je ne me lasse de ce spectacle grandiose. J’ai pris des dizaines de photos des vagues s’écrasant en gerbes gigantesques sur la barrière.

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Cette plage est superbe, mais ce n’est pas le but ultime de notre voyage, une dernière cocoteraie à traverser et 5 min plus tard, nous voilà enfin sur la fameuse plage des terrasses de Shabadran. Toujours du sable blanc, de l’eau turquoise et cristalline, des rochers posés au milieu du lagon, des cocotiers. Mais on ne s’en lasse pas. C’est toujours aussi beau. Le moindre changement dans la lumière, le moindre nuage qui passe et les couleurs et les nuances de bleu changent , formant un paysage différent. Là aussi, nous sommes juste derrière la barrière de corail, les vagues s’écrasent contre alors que le lagon est serein. Petite particularité de cette plage : les fameuses terrasses, et les baignoires de corail juste derrière la barrière, où l’eau ruisselle en cascade formant des piscines et jacuzzi naturels. Malheureusement, pas de photos de cette beauté, mon appareil n’étant pas étanche, je n’ai pas pu l’amener jusque là bas, il faudra donc me croire sur parole lorsque je parle de la beauté de l’endroit.

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Pique nique sur la plage avec les sandwichs achetés la veille. Ensuite, c’est plongée palme masque tuba pour certains (je ne le nommerai pas mais il en est sorti avec le dos tout rouge, écrevisse), promenades sur la plage pour d’autres, séance photos et farniente.

Nous partons vers 15h pour un retour par le même chemin qu’à l’aller. Avec une pause coco et une autre pause où Célestin, notre guide, escaladera la falaise pour aller nous chercher de l’eau à la source, les bouteilles étant, pour certains, bien vides.

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Au retour, petit arrêt au supermarché pour qq provisions. Aujourd’hui c’est l’anniversaire de Jérôme (petit veinard qui a pu fêter ça sur une plage de rêve !!) et il faut de quoi le fêter dignement ! Le soir, petit tour à Roh (merci à notre hôtesse de nous avoir emmené, ayant raté la dernière navette) pour dîner et regarder un peu la scène musicale. Retour en stop, la dernière navette étant encore une fois repartie sans nous (tous entassés, comme il se doit, dans la caisse d’un pickup dans l’air bien froid de la nuit maréenne . La nuit sera bonne (cette fois, nous avons récupéré des couvertures chez d’autres invités du même village et nous avons éloigné les matelas des fenêtres !)


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